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Tout a commencé en 1986, lorsque Nina, Adrien et Étienne se rencontrent dans la cour de l’école. Ils se retrouvent dans la même classe, en CM2. Dès lors, ils deviennent inséparables. Ne se quittent plus. Et se promettent une amitié éternelle que rien ne pourra jamais briser. Ils formeront à jamais « les Trois ».
Mais est-ce qu’une promesse d’enfant peut survivre aux rouages de la vie adulte ?
Trente ans plus tard, en 2017, l’amitié si forte et fusionnelle des trois semble rompue. Jusqu’à ce qu’une voiture au fond d’un lac soit découverte et repêchée. Cet événement pourrait bien rouvrir de nombreuses plaies, dévoiler de mystérieux secrets et faire ressurgir un passé douloureux…
Alors, que deviennent Nina, Étienne et Adrien ? Et que s’est-il vraiment passé au cours de ces longues années ?
Trois, le roman de Valérie Perrin, raconte une histoire d’amitié aussi forte que puissante. La rencontre entre ces trois enfants est le fruit du hasard, mais elle va conditionner tout le reste de leur vie. À partir du moment où Nina, Adrien et Étienne vont se rencontrer, rien ne pourra les séparer. Du moins, c’est ce qu’ils pensaient.
Tous les trois vont grandir ensemble. Et leurs liens amicaux vont évoluer au fil de leur maturité. Les enfants vont devenir adolescents et les adolescents adultes. Nous découvrons leur fureur de vivre, leur insouciance, leurs joies mais aussi leurs chagrins.
Tout au long des 700 pages, Valérie Perrin nous plonge dans un récit à la force émotionnelle extrêmement forte. Plus que simple lecteur, nous faisons partie intégrante de l’histoire. Nous vivons leur d’amitié comme s’il s’agissait de la nôtre. Et pour cause : les personnages sont attachants, humains et nous ressemblent drôlement.
Ce qui est frappant avec cette amitié, c’est qu’elle nous rappelle à tous quelqu’un qui a énormément compté pour nous. Et c’est en ça que le roman est d’une habileté renversante : il est un miroir de nos propres expériences. De ce que nous, lecteurs, avons pu vivre un jour ou l’autre.
Car Trois est un roman qui raconte une amitié au cœur de la Vie avec un grand V.
Dans son ouvrage, Valérie Perrin écrit et décrit la vie que tout le monde peut vivre.
Une histoire qui se déroule dans une petite ville de province, en France, et où tout le monde se connaît. Des personnages plus vrais que nature. Des rapports humains complexes. Des émotions intenses. Des choix de vie qui ne sont pas toujours les bons. La mélancolie, la douleur, le bonheur, les larmes, les aléas, le rêve, le désespoir puis l’espoir…
L’humain est raconté d’une façon si réaliste que nous avons l’impression de vivre avec tous ces gens. Des gens comme nous, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs forces mais aussi leurs faiblesses. Des gens imparfaits, à notre image.
Et cette proximité, cette connexion aussi fortes nous permet de les apprécier ou au contraire, de les mépriser. Nous les jugeons pour leurs actes, comme nous le faisons dans la vraie vie.
Le roman nous plonge aussi au cœur d’une mystérieuse disparition et d’un fait divers qui va fortement nous remuer. Les intrigues s’imbriquent les unes après les autres. Les révélations se dénouent progressivement. Les secrets éclatent au fil des mots. Tout ceci au cœur d’un texte qui bascule sans cesse entre le passé et le présent.
Mais Valérie Perrin maitrise parfaitement le côté réaliste et profond de son histoire. Ce que vivent les personnages, chacun d’entre nous peut le vivre aussi. Et l’a peut-être (sûrement) déjà vécu. C’est le récit de monsieur et madame tout le monde.
Avant Trois, je n’avais jamais lu aucun autre roman de Valérie Perrin. Mais j’avais déjà entendu parler de celui-ci, en me disant qu’il faudrait que je le lise. Le titre me rappelait l’un de mes propres romans, écrit en 2012 mais jamais publié (le titre étant Nous étions trois).
Bref, je tenais vraiment à découvrir ce livre.
Du moment où j’ai posé mes yeux sur la première page, je n’ai pas réussi à lâcher ce formidable roman. C’est très simple : j’ai eu un vrai coup de cœur pour cet ouvrage que je trouve incroyable.
Valérie Perrin adopte un style fluide qui fait que j’ai lu ses 700 pages d’une traite. J’ai été happée par l’histoire, j’ai ressenti des milliers d’émotions, chapitre après chapitre. Je me suis aussi identifiée aux personnages, notamment à ceux de Nina et Adrien.
C’est un roman que je trouve intense, bouleversant, naturel, attachant et profondément humain. Et c’est cet humanisme si parfaitement bien développé qui m’a le plus touchée. La plume de l’écrivaine a signé une œuvre grandiose. Une œuvre qui, j’imagine, a demandé beaucoup de travail mais qui nous est donné à lire avec une simplicité déconcertante.
De plus, il est rare qu’un livre me provoque autant d’émotions. Pourtant, pour celui-ci, j’ai eu les larmes aux yeux. J’ai ri. J’ai eu peur. J’ai été surprise. J’ai espéré.
Et je n’hésiterai pas à le lire une seconde fois. Car maintenant que je connais la fin, j’explorerai les 700 pages d’une toute autre manière. Et ce sera une jolie façon de redécouvrir ce formidable ouvrage.
« Il y a des livres que l’on rate, comme certaines rencontres, on passe à côté d’histoires et de gens qui auraient pu tout changer. À cause d’un malentendu, d’une couverture, ou d’un résumé passable, d’un a priori. Heureusement que parfois la vie insiste. »
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« Dès qu’on libère des adultes qui ont été mômes ensemble, l’enfance remonte à la surface. »
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« Je m’appelle Virginie. Aujourd’hui, de Nina, Adrien et Étienne, seul Adrien me parle encore. Nina me méprise. Quant à Étienne, c’est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l’enfance. Je ne me suis jamais attachée qu’à ces trois-là. »
Valérie Perrin est née le 19 janvier 1967. Son désamour pour l’école lui fait quitter le lycée en 1ère.
En 2006, elle rencontre Claude Lelouche. Elle devient alors photographe de plateau. Puis, entre 2010 et 2018, elle exerce le métier de coscénariste.
Mais ce sont ses romans qui la rendent célèbre. Les Oubliés du dimanche, publié en 2015, a reçu pas moins de 13 prix et a été traduit dans une dizaine de pays. Changer l’eau des fleurs a pris une ampleur supplémentaire. Ayant lui aussi reçu de nombreux prix, il fait de Valérie l’une des 10 auteurs les plus vendus en France, année 2019. Sans compter la traduction de son roman dans une trentaine de pays.
Ses autres romans :
–Changer l’eau des fleurs, 2018
–Les oubliés du dimanche, 2015
Et vous ? Connaissez-vous Trois, ce mastodonte de 700 pages ? Avez-vous suivi les aventures de Nina, Adrien et Étienne ?
N’hésitez pas à répondre en commentaire pour m’en dire plus. Je serais curieuse de découvrir vos propres opinions !🤗
Biographie de Valérie Perrin :
https://www.albin-michel.fr/valerie-perrin
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